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Action citoyenne

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Respect des défunts, sécurité des vivants : deux urgences négligées 

Au Plessis-Bouchard, l’opposition municipale ne peut rester silencieuse face à deux constats préoccupants. 

Un cimetière à l’abandon 

Lieu de recueillement, de souvenir et de respect, notre cimetière est aujourd’hui dans un état indigne. Les allées sont envahies de mauvaises herbes, les sépultures souvent masquées par une végétation non maîtrisée, les équipements vieillissants ne sont plus entretenus. Pour les familles, c’est une double peine : faire leur deuil dans un lieu laissé à l’abandon par la municipalité. Ce manque d’entretien régulier ne relève pas d’un simple oubli logistique. Il s’agit d’un manquement grave à la mémoire de nos défunts et à ce que représente un cimetière pour une commune. Le respect dû aux morts reflète aussi celui que l’on porte aux vivants. 

Une sécurité en sous-effectif chronique 

Avec 8 800 habitants, Le Plessis-Bouchard ne dispose que de deux policiers municipaux et d’une seule ASVP. En France, la moyenne est de 6 policiers municipaux pour 10 000 habitants. Nous en sommes loin. Ce déséquilibre criant ne permet pas d’assurer une présence suffisante sur le terrain, ni de répondre efficacement aux incivilités, aux délits du quotidien ou aux inquiétudes croissantes des habitants. Aujourd’hui, les Buccardésiens attendent des actes forts. Le discours rassurant de la majorité municipale ne suffit plus. La sécurité est un droit fondamental, pas un luxe. Elle exige des moyens concrets, une vision à long terme et une volonté politique réelle de protéger tous les quartiers, toutes les tranches d’âge, tous les moments de la journée. 

Notre ville mérite mieux. 

Vous êtes nombreux à nous alerter, à nous interpeller, à partager votre colère ou votre incompréhension face à ces manquements. Nous vous entendons, et nous continuerons à relayer votre voix au sein du conseil municipal. Face à l’inaction, nous restons déterminés à défendre une autre vision de notre commune : plus respectueuse, plus vigilante, plus humaine. 

Luigi Nocera – Tiphaine Loreal-Galtayrie – Régis Pain

Repères

Tribune extraite du magazine municipal n° 64 - juin 2025