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Histoire de la Ville

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Les seigneurs des lieux, la famille de Montmorency, avaient coutume de se donner rendez-vous pour la chasse au Plessis, lieu très boisé.

Le nom « Le Plessis-Bouchard », qui apparaît au 14e siècle, vient probablement de là. Les aînés de la famille de Montmorency se prénommaient Bouchard et en ancien français un « plaissié » désigne un enclos formé de branchages entrelacés. Le Plessis-Bouchard n’est alors qu’un petit hameau situé dans une clairière.

Les cahiers de doléances de 1789 reflètent la misère dans laquelle se trouvaient les habitants à l’époque. Ce n’est que dans la seconde moitié du 19e siècle que les bois sont abattus et la terre mise en culture. Les habitants du Plessis-Bouchard peuvent enfin connaître un bien-être et une aisance inconnus d’eux jusqu’alors.

La population de la commune double pour atteindre 400 personnes au début du 20e siècle. Elle est alors composée de vignerons, de cultivateurs et d’un grand nombre d’ouvriers venus de Belgique lors de la construction de la ligne de chemin de fer de Paris à Creil par Pontoise.

Après la Première guerre mondiale, la crise du logement sévit dans la région parisienne : 5 lotissements couvrant une quarantaine d’hectares et composés de maisons individuelles sont construits et abritent pour la plupart des familles d’employés et d’ouvriers travaillant à Paris ou dans les usines de banlieue.

Au début de la seconde guerre mondiale on compte 1 651 habitants. Depuis, la population continue de s’accroître régulièrement, mais sans connaître une poussée démographique trop forte.

Repères

Blason : «coupé» au 1er d’or à la croix de gueules cantonnée de seize alérions d’azur représentant les armes de la famille de Montmorency, au 2e d’azur à l’enclos d’argent entouré d’une haie circulaire d’or, concrétise l’étymologie de Plessis, qui signifie «un enclos entouré de pieux et de branches entrelacés».

Ornements extérieurs : la couronne murale à trois tours est le symbole que portaient les déesses grecques, tutélaires des cités, et que les villes ont adoptés depuis l’empire.

Les pampres symbolisent le fameux enclos de vignes que possédaient le Bouchard, les branches de chêne rappellent les bois de Bessancourt qui arrivaient autrefois aux lisières de la commune.